Les cauchemars d’un humanitaire

Roman

Premier volume d’une saga Blast, Et chaque fois, mourir un peu (*), signé Karine Giebel, une romancière que l’on ne présente plus, a pour personnage principal un infirmier qui monte au front pour sauver les autres dans les pays les plus dangereux. Un homme marqué aussi par un drame personnel.

Et chaque fois, mourir un peu est un roman fait de peur et de sang. Monter au front sans arme ni gilet pare-balles. Soigner les autres au péril de sa vie, c’est le quotidien de Grégory. De Sarajevo à Gaza, en passant par Grozny, la Colombie ou l’Afghanistan, Grégory se rend au chevet des sacrifiés sous l’égide de la Croix-Rouge internationale. Chaque victime sauvée est une victoire sur la folie des hommes. Chaque vie épargnée donne un sens à la sienne. Poussé par l’adrénaline, par un courage hors du commun et par l’envie de sauver ceux que le monde oublie, Grégory prend de plus en plus de risques…

Dans ce treizième roman, Karine Giebel quitte l’univers du polar pour plonger le lecteur dans un périple aux quatre coins du monde dans des pays déchirés par les guerres, les conflits ethniques. De ces lieux que l’on sent abandonnés de Dieu et des Hommes. Quand Grégory monte au front, ce n’est pas une arme en main, mais dans la tenue d’un infirmier de la Croix-Rouge au côté d’équipes qui bravent bien des dangers pour sauver les humains qui peuvent encore l’être, même si c’est au prix d’amputations, de blessures morales… Pour autant, Gregory se sent utile. L’auteure écrit : « Il continue à recevoir des coups, mais apprend à les encaisser. Il apprend qu’il ne peut pas sauver tout le monde. »`

Laisser un commentaire

close-alt close collapse comment ellipsis expand gallery heart lock menu next pinned previous reply search share star