La Russie face à ses écrivains

Dans un court essai, La Russie de demain à la lumière de son histoire littéraire (*), Gilles Cosson s’interroge sur les relations complexes que l’empire russe a entretenu avec ses romanciers. Et livre quelques pistes de réflexion pour l’avenir.

Pour Gilles Cosson, le point de départ de sa réflexion dans La Russie de demain à la lumière de son histoire littéraire est qu’il y a une corrélation entre la littérature et l’ordre politique d’un pays. Il note : « Nombreux sont les auteurs qui ont souligné le caractère structuel de la langue en tant qu’“âme du peuple ». En Russie, depuis des lustres s’oppose deux courants en matière littéraire : l’un est slavophile, l’autre tourné vers l’Occident. Et, comme le montre rapidement l’auteur, l’histoire littéraire de la Russie est aussi riche en termes d’écrivains que de poètes. Avec, en permanence, une propension à côté de récits réalistes et rationalises à un certain mysticisme.

Après avoir montré comment le centralisme linguistique a été utilisé dès le départ par les tsars pour lutter contre les tendances autonomistes de certaines régions et évoquant aussi bien la relation avec l’Ukraine comme avec la Crimée ou la Sibérie orientale, l’auteur montre les caractères principaux de cette littérature en montrant les différences existants entre des auteurs comme Tourgueniev et Dostoïevski, en parlant notamment de la notion forte de « peuple russe ».

Laisser un commentaire

close-alt close collapse comment ellipsis expand gallery heart lock menu next pinned previous reply search share star